Dans un village inconnu, il y avait une malédiction qui se produisait à chaque pleine lune. À minuit bien précisément, LA MORT (un squelette portant une faux) pénétrait dans le village et apportait dans les ténèbres une victime avec elle...

Il y avait cette femme qui était en profonde réflexion sur sa vie et elle était très fatigué de toujours devoir fuir ce qui était, selon elle, une malédiction.

Le soir de la pleine lune, il était près de minuit et elle décida de s’asseoir dehors afin d'en finir avec la vie et de s'abandonner ainsi à ce qu'elle croyait son destin. À minuit très précisément, elle voit LA MORT se profiler au loin se diriger vers elle. En l'espace de quelques instants LA MORT se retrouvait devant.

Et soudainement, au dernier instant, elle regretta son choix et elle décida de vouloir vivre.

Elle se dit intérieurement, que dois-je faire à présent pour vivre, me voilà confronté avec mon souhait de vouloir mourir?

Intérieurement, elle reçoit une intuition...

Elle regarde la mort et lui dit: Souhaitez-vous vous asseoir, puis-je vous offrir un thé?

LA MORT tant qu'à elle fut surprise, car depuis l'éternité, c'est bien la première fois qu'on lui offrait quelque chose, un instant de paix...

LA MORT s’assit et regardait la jeune femme.

La jeune femme se dit intérieurement: À présent que LA MORT est à côté de moi, comment puis-je faire pour rester en vie?

Et quelques instants après, elle reçut une deuxième intuition soit: Parles avec LA MORT, racontes-lui ta vie et durant ce temps, tu pourras la distraire. Ce précieux temps te sera salutaire, ne pense surtout pas au futur.

Alors dès cet instant, la jeune femme commença à raconter et à pleurer chaque mauvais instant de sa vie.

Et plusieurs heures ont passé...

Et elle était toujours en vie...

Lorsque le soleil commença à se pointer le nez, LA MORT s'est levé de sa chaise et est disparu. La jeune femme était toujours en vie et elle remercia le ciel d'avoir entendu sa prière...

Elle prit alors conscience que LA MORT n'était pas en soi une malédiction, mais uniquement quelque chose qui avait été créé par elle et qu'elle avait entretenu tout au long de sa vie...

Georges-Orémiah