Le chemin du guérisseur (Omraam Michaël Aïvanhov)
Canalisé par Ysabeille Gariépy le 19 avril 2014
Le chemin de guérisseur est un chemin ardu rempli de solitude, de silence sans base ni armes, mais dans la foi du cœur de s’ouvrir à ce qui sera présent sur la route. Il est dit que cet apprentissage ce fera au gré du vent que tu entends et décidera d’écouter afin de te faire enseigner par ces gens qui seront placés sur ta route. Dans chacun des détours de ta route, tu seras placé devant des dilemmes que tu auras à choisir en t’arrêtant pour apprendre ou en continuant croyant que tu sais déjà. Il arrivera des événements qui seront placés de telle sorte que tu ne pourras faire autrement de prendre un temps pour faire une pause. Le danger qui te guette est celui de te prendre pour Dieu et de croire que tout est à ta portée sans avoir rien à demander ni à apprendre. Ton égo lui sera là pour te limiter ou te surélever alors c’est à toi d’arriver à faire la part des choses. Le chemin n’est pas celui que tu crois être, mais celui qui sera là pour toi sans avoir demandé ni provoqué. Il y aura des moments où tu te sentiras fort et au-dessus de tout et c’est là que tu devras plier les genoux pour demander d’être guidé, car tu seras en train de t’égarer.
Il est fort louable de vouloir aider et amener les énergies de guérison à ceux qui en ont besoin, mais tu dois comprendre que ce sont les personnes qui veulent guérir qui doivent venir à toi et non le contraire. Tant que tu prendras en charge les maladies de ceux qui t’entourent et qui viennent à toi, tu risqueras d’en vivre les conséquences. Il y a eu cet homme Edgar Cayce qui en a perdu la vie, car il croyait qu’il devait toujours continuer à guérir les gens sans respect ni égard envers sa propre vie, laissant toute son humanité de côté et s’élevant au-dessus de ces frères humains. Ce fut une grande expérience, car son orgueil et son désir de sauver les gens lui ont apporté un lot d’expériences difficiles.
Il est primordial de rester terre à terre, de s’ancrer dans l’énergie du présent, de ne jamais prendre les maladies ou énergies des gens malades et surtout de laisser Dieu se manifester à travers vos énergies. La pureté d’intention est la clé de tout soin de guérison sans cela vous intervenez de votre mental et occasionnez par le fait même une distorsion dans l’énergie de cette personne. Vous êtes le transmetteur qui a la responsabilité d’être centré, aligné, connecté et ancré dans les énergies les plus pures. Lorsque vous faites des soins sans bases sans protection sans nettoyage de vos énergies sans libérations de vos émotions sans lâcher-prise de votre mentale, vous êtes tout simplement en train de brasser un marasme noir d’énergie de vos ombres combinées aux ombres de la personne que vous soignez.
Vous avez le devoir d’apprendre à vous soigner vous-même, à rester dans un canal pur d’intention et d’amour inconditionnel. Il est dit que celui qui dérogera de tout cela par ignorance ou arrogance en vivra les conséquences puisque la vie lui rappellera un jour qu’il a failli à ce qui devait être fait, car il n’aura point vu cette émotion sous-jacente qui lui soufflait de sauver ces gens. Il aura travaillé contre le libre arbitre de ce que ces âmes avaient choisi et en cela il apprendra à demander la permission avant de transmettre des énergies de guérison. Il saura également que s’il croit sauver une personne il en récoltera la maladie et vivra des difficultés de santé qui pourront l’amener à réaliser qu’il n’était pas ancré dans l’intention de transmettre, mais de prendre ce qui ne lui appartenait point. Il est dit et il sera que tout homme de bonne volonté sera guidé s’il prend le temps d’entendre les enseignements qui lui sont destinés.
Cessez de courir tête baissée et de croire tout un chacun. Ce croire infaillible et légitime dans ce chemin est une attrape que l’on doit se garder d’en être la pensée. Développer cette dépendance à l’énergie de guérison vous apportera à croire que vous devez guérir tout un chacun et que cela est votre vie. La journée où vous vous retrouverez à demander aux gens de votre entourage de les soigner et que vous vous entendrez le demander à plus d’un vous devrez vous poser la question si ce n’est point pour vous que vous le faites, car votre corps en est devenu dépendant. Il sera important de vérifier la pureté d’intention de la personne qui veut recevoir et de son engagement dans sa guérison. Lorsque cette personne vous remettra le pouvoir de la guérir, car elle n’y croit pas elle-même, il sera important de refuser de la soigner puisque ce sont là les pièges de vous approprier sa maladie.
Il est dit que celui qui revêtira les vêpres sera animé également des flammes de son propre enfer et que le pouvoir lui apportera la fausse joie d’être celui qu’il n’est pas. Vous aurez sur votre chemin ces exercices de dépassement de soi à rencontrer et que lorsque vous serez dans ces examens il vous sera révélé la véritable nature de votre vocation. Vous saurez alors à ce moment-là ce qui anime votre cœur, est-ce la gloire de faire des guérisons? Ou le plaisir de continuer de grandir, d’apprendre et de vous dépasser sur ce chemin de guérison qui est le vôtre d’abord et avant tout. Il est dit que le guérisseur doit de se libérer lui-même de ses entraves et qu’il rencontrera ces blessures, ses maladies, ces failles dans les gens qui viendront à lui pour recevoir des guérisons jusqu’à qu’il soit arrivé lui-même à se guérir de ces attachements au passé. Le cycle de la vie est ainsi fait pour celui qui s’engage dans la voie du guérisseur, car il aura à vivre ses ombres, combattre ses démons et exorciser ces peurs. Il vivra des expériences au seuil de l’intolérance et devra surmonter ces souffrances pour accepter d’ouvrir à l’amour dans tous les aspects de son être. Plus il se coupera de ses émotions plus il se croira fort moins il sera puissant puisque le guérisseur doit assumer l’entièreté de son humanité et c’est dans l’incarnation de son corps physique qu’il pourra assumer qui il est. Assumer les vulnérabilités, distribuer son pouvoir à son équipe de lumière, ressentir ce qui est dans le présent, s’engager à se vivre totalement en tant qu’entité humaine et se connecter à sa divinité qui sera le guide du chemin de vie.
Apprendre le discernement pour tous ces atouts alléchants qui seront placés sur la route de celui qui a besoin d’être adulé. Faire fi de ces détours sournois qui peuvent paraître bien brillant par leur apparence, mais qui ne seront que des descentes de l’ombre qui se nourrit de l’orgueil de ceux qui se croit toujours dans la connaissance des choses sans en avoir fait l’expérience. La vie t’apprendra à la dure tant que tu n’accepteras pas de laisser les rennes à ton conseil de lumière afin de mettre en pratique ta foi qui ne sera que présente que lorsque tu en décideras de t’ouvrir à cette énergie inconnue. Tu auras des leurres qui ne répondront qu’à tes peurs, tes doutes, tes culpabilités, tes manques, tes dépendances qui ne seront là que pour te montrer que tu manques de foi. C’est dans l’ouverture totale à soi que tu arriveras à t’imposer les rigueurs du travail de guérisseur. Demande la reconnexion à tes livres de vie et accepte d’y recevoir les enseignements acquis au fil des vies, soit simplement présents à ce qui sera, et ta route te sera montrée un pas à la fois jusqu’à ce que ton pas soit rassuré de ta connexion au verbe aimer.
Michaël Aïvanhov
Canalisé par Ysabeille Gariépy le 19 avril 2014
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