Il n’y a pas besoin de croire pour avoir le goût de la transcendance

Il n’y a pas de secret dans la démarche d’épanouissement. Elle passe de manière nécessaire et suffisante par le renouvellement des idées qu’on a de soi et de la vie.

 

MAIS IL EST NÉCESSAIRE DE NE PAS CROIRE Y AVOIR DROIT

Dans une situation qu’on analyse pour tenter de comprendre pourquoi nous l’avons vécue si mal, nous finissons généralement par:

  • Nous culpabiliser:  » j’aurai dû faire autrement ». Ce qui est totalement inutile puisque vous ne pourrez rejouer cette situation.
  • Culpabiliser l’autre ou la vie: « mais c’est quand même lui qui a commencé par… » ou « je ne sais pas ce que j’ai fait à la vie pour mériter cela! ». Ce qui est totalement inutile puisque ça ne résoudra pas votre problème.
  • Conclure de notre impuissance: « c’est drôlement compliqué les relations humaines » ou « ils me font tous c….! et tout me fait c…. finalement! » Ce qui nous rend totalement inutile.

Ces trois manières de se voir, et de voir le monde, sont le chemin allant à l’opposé  de la transcendance. Ces comportements sont produits par nos conceptions personnelles, que nous considérons comme nos vérités. Ils sont directement issus d’une conception plus large de soi, définissant ce à quoi j’ai accès et ce que je ne peux obtenir: le mérite.

Ceci est un cercle vicieux: si je ne mérite pas le bonheur (quelque soient les formes que je lui donne), c’est parce que j’ai fauté, mal agi à un moment donné. Et d’ailleurs, ça ne peut qu’être vrai puisque malgré tous mes efforts, j’ai vraiment du mal à être heureux. Et voilà ma croyance à nouveau renforcée. Avec cet processus, cette idée de moi s’est trouvée renforcée des milliers de fois depuis que je l’ai adoptée. Savoir quand je l’ai adoptée n’a absolument aucune importance. Ce qui l’est c’est de savoir vraiment que j’ai cette croyance.

 

LA STRATÉGIE DU CHANGEMENT

Pour changer cela dans ce contexte, pas de mystère: il s’agit de changer nos idées parce que ce sont elles qui guident ce que nous vivons.

Repérer les conceptions qui desservent mes objectifs personnels est alors pertinent, dans le fait que cela me donne la possibilité de les désactiver, et de les remplacer par leurs opposées.

Pour cela, l’ensemble des thérapies brèves, holistiques et énergétiques (nommées depuis peu la médecine quantique) sont efficaces. L’inconvénient est qu’elles nous placent dans la conception « malade ». Comme chez le médecin, nous nous laissons libérer sans connaître les causes de notre mal être qu’on vient soigner. De plus, nous pensons que le problème sera résolu définitivement.

Et il y a les méthodes globales autonomes qui nous donnent les moyens d’être l’opérateur conscient du processus de dépassement de ce qui nous limite. Nous pouvons repérer et déconstruire nos limites, et inventer et faire vivre de nouvelles visions de soi en remplacement de ces limitations. Si le recours à un thérapeute est nécessaire, vous saurez précisément ce que vous souhaitez modifier, et, vous saurez prolonger efficacement son intervention.

Dès lors, tous les moments de votre quotidien peuvent être consacrés à votre projet d’évolution en douceur puisque c’est vous qui orchestrez, alors qu’auparavant vous attendiez « un coup dur » pour vous modifier.

 

L’ACTIVITÉ NÉCESSAIRE ET SUFFISANTE POUR S’ÉPANOUIR

Se changer intérieurement pour vivre bien mieux, c’est donc changer nos représentations qui fondent notre personnalité. La seule activité nécessaire et suffisante pour les remettre en cause est de s’intéresser aux idées différentes de nos opinions personnelles. C’est avoir un autre point de vue sur ce que je crois vrai.

La méthode est simple. il s’agit de repérer dans mon quotidien mes réactions aux évènements:

  • Ce qui m’inspire un espoir plus grand. Par exemple cette version du mérite citée précédemment. D’où nous vient-elle? D’un principe religieux séculaire véhiculé par la culture où nous sommes nés, qui consiste à nous faire croire que nous devons racheter la faute de notre couple originel Adam et Ève qui nous auraient expulsés du bonheur. Est-ce vrai?
  • Ce qui me repousse et me fait peur. C’est l’occasion de modifier mes croyances les plus enracinées et déterminantes. Par exemple nos émotions. Dans notre culture nous apprenons à rejeter nos émotions sous prétexte de nous rendre vulnérable. Est-ce vrai que la vulnérabilité soit mauvaise?
  • Ce à quoi je suis relativement indifférent est ce qui correspond à mes principes actuels. Par exemple les conflits sous toutes leurs formes, dont la guerre. Sous prétexte que la nature humaine est mauvaise, nous trouvons normal que les conflits soient monnaie courante. Est-ce vrai que la nature humaine ne soit que mauvaise?

Ainsi, toutes les idées d’autrui sont utiles et toutes les nôtres sont modifiables. Et il faut pour cela se convaincre que nos idées nous appartiennent. Pourquoi? Parce qu’il est impossible de nous changer et nous laisser changer sans notre accord. Or, nous ne pouvons rien faire d’un objet s’il ne nous appartient pas.

Sans cela vous ne pourrez pas décider de vous convaincre que des pensées différentes des vôtres puissent être vraies, ce qui est le seul moyen de savoir si elles vous seront utiles pour votre objectif d’ouverture.

 

UN COMPORTEMENT ADAPTÉ POUR ACCUEILLIR LA NOUVEAUTÉ
Un comportement efficace consiste à trouver soi-même les arguments en faveur de cette nouvelle idée qui pour l’instant appartient à un autre, en se questionnant ainsi:
  • En quoi cela peut-il être vrai? Ce qui peut et doit passer par une recherche documentaire même sommaire, pour éviter les à priori, ou suivre une formation dédiée aux hautes valeurs humaines;
  • En quoi cette nouvelle idée me serait utile si je l’adoptais? C’est analyser si les conséquences de cette nouvelle idée feraient progresser mon projet de transcendance.

Cette méthode de conduite de projet de vie est la même que celle employée pour réaliser nos projets matériels (acheter une maison ou une voiture; changer d’orientation professionnelle.

Vous commencez par avoir une nouvelle idée de ce que vous voulez vivre. Puis, vient la conception mentale précise de votre projet. D’ailleurs, généralement nous qualifions cette démarche de construction de projet. puis, vous déterminez les étapes fonctionnelles pour le réaliser, et cela demande du temps.

Voilà pourquoi nous ignorons la puissance créatrice de nos pensées : elles ont nécessairement besoin de temps et parfois même  toute une vie pour se réaliser.

Par exemple, vous décidez de vivre l’Unité à Tout, puisque nous parlons de transcendance. Combien de temps s’écoulera-t-il entre ce souhait sincère, et la mise en déroute de vos croyances personnelles sur vous, et sur le monde, concernant votre droit à mériter cela?

Tout dépend de vous, donc: reconnaître que votre vie est améliorable; reconnaître que vos pensées sont agissantes et source de tout comportement; modifier celles qui ne sont pas fonctionnelles en rapport à votre nouvel objectif.

Faire cela, transcender vos pensées, les concevoir toujours plus élevées, altruistes, humanistes et unifiées, est une démarche concrète de spiritualité pratique, puisque la spiritualité invite à l’élévation depuis des millénaires.

Allons-nous attendre encore longtemps pour changer nos conceptions idéologiques, philosophiques, morales? Ou voulons nous changer maintenant, ici, en imaginant un monde élevé pour tous les êtres vivants, comme nous le suggère Dieu dans « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch?

Cette réponse est nécessairement individuelle et collective, pour le Bien Commun du Vivant.

Que votre vie soit la plus fluide et élevée possible.

Gilles Bénard
www.lefaceafacedescoeurs.fr

Source : Humanity’s Team


17/05/2012
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