Quelques aspects de la vie des désincarnés récents

Quelques aspects de la vie des désincarnés récents

 

À travers les instructions des chercheurs, des connaissances obtenues lors de dialogues avec des esprits désincarnés qui avaient déjà atteint un certain degré d'indépendance et d'évolution, et des contacts fréquents avec des Esprits infirmes lors de sessions médiumniques de traitement, nous pouvons affirmer l'existence d'un principe général qui guide la situation de l'Esprit après son retour au plan extraphysique : en quittant la vie matérielle, il retourne automatiquement à la position qui lui est propre. Evidemment, le temps pour que cela se produise est extrêmement variable. Il dépend des facteurs qui ont influencé sa désincarnation, du progrès moral/intellectuel conquis durant l'expérience terrestre qui vient de se finir et du bilan des existences antérieures, vis-à-vis des engagements tenus ou non conformément à la loi de cause à effet.

La nouvelle situation dans laquelle se trouve l'âme ne lui a rien apporté , ni en pouvoir, ni en connaissance, ni en liberté, rien de plus qu'elle ne possédait déjà. À peine une certaine aquïté de la perception lui fera se sentir différente de sa condition antérieure d'incarnée.

L'invisibilité et l'intangibilité sont les caractéristiques communes à tous les désincarnés, par rapport à ceux qu'ils auront laissés. Ils commencent à percevoir les autres désincarnés qui se trouvent dans leur stade évolutif ou en dessous. Quant aux esprits d'un niveau supérieur, ils seront vus ou perçus, s'ils souhaitent qu'il en soit ainsi. Le trouble de la désincarnation, dans de nombreux cas, ne laisse pas à l'Esprit la possibilité de percevoir la réalité de sa propre situation, c'est-à-dire qu'il ne croit pas qu'il est mort, notamment en raison de l'identité entre l'apparence du corps physique et du corps spirituel.

Comme dans le monde spirituel "la pensée est tout", l'Esprit renforce la réalité physico-spirituelle où il se trouve, consolidant la forme idéoplastique de son propre aspect par lequel il se sent exister dans sa nouvelle situation.
La volonté qui est la force qui exécute la pensée, en fonction de son intensité, permet la poursuite des objectifs que l'Esprit veut atteindre. Le retour au foyer domestique, par exemple, est parfois réussi par la forte anxiété que l'Esprit démontre, même s'il ne perçoit pas comment il l'a réussi.

Qu'est-ce-que le désincarné emporte avec lui de la vie matérielle vers la vie spirituelle? Rien que les conquêtes de l'intellect et les réalisations bonnes ou mauvaises dans le champ moral !

La pensée étant la force par excellence dans la vie extraphysique, ceux qui restent préocuppés par les sujets et les biens de la vie matérielle récemment abandonnée, restent liés à eux, ce qui leur rend extrêmement difficile l'ascension vers les degrés spirituels plus élevés.

Une quantité importante de personnes récemment libérées du corps se complaisent à rester liés aux sensations de la vie physique, dans l'illusion qu'ainsi ils prolongent leur condition de "vivants". Pour obtenir de telles sensations, ils s'alimentent des énergies tirées des incarnés qui leur ressemblent moralement et intellectuellement. Ces incarnés fonctionnent comme des "ponts vivants". Ceux qui se sont adonnés aux vices de l'alcool, des drogues ou d'autres déviances de la sensualité réussissent à se juxtaposer à leurs "hôtes", leur aspirant les énergies saturées de cet état vibratoire qui les satisfait.

Des personnes tombent dénues en apprenant que le vampirisme est une réalité ; toutefois il n'y a en cela rien d'anormal. L'échange d'énergies est un évènement logique du fait que les deux Esprits visent le même objectif !

C'est une erreur très répandue que font beaucoup de personnes en commençant à faire des demandes d'aide et de protection aux désincarnés récents, comme si le fait unique d'avoir laissé la vie matérielle leur conférait des pouvoirs qu'ils n'ont jamais possédés. Dans la grande majorité des désincarnations, les Esprits n'ont même pas les ressources nécessaires à la résolution des problèmes immédiats qui viennent de leur nouvelle situation. Les nécessités matérielles continuent à être présentes jusqu'à ce que la sublimation de l'âme se produise. Le périsprit qui est le plan organogénique du corps physique, maintient inchangés tous les systèmes du corps somatique, les organes, les vicères et les tisssus se forment à partir de ce plan[1]. Ainsi, en se désincarnant, les organes existent toujours dans le corps spirituel, gardant avec eux leurs nécessités propres. Avec l'évolution naturelle de l'âme, la satisfaction des nécessités exigées par les organes vont en en disparaissant, selon un temps très variable d'un Esprit à un autre, jusqu'à s'éteindre, car alors l'Esprit se maintient en ayant recours à l'alimentation énergétique, comme la respiration et l'absorbtion de prana.
Les désincarnés qui étaient dans un état de retard mental élevé sont recueillis dans les hôpitaux spirituels qui existent dans les régions proches de la surface terrestre. Ils y sont traités presque comme s'ils étaient des incarnés, et sont alimentés normalement avec des bouillons, des jus, etc. En vérité, la nécessité de ces recours existe plus en raison de l'état mental des patients que de l'exigence du corps spirituel.

Ce n'est pas immédiatement que l'Esprit se libère de l'esclavage des sens. Ce n'est qu'au fur et à mesure que la maîtrise mentale s'affirme et s'intensifie, qu'il va s'intégrer à la nouvelle réalité, et à ce moment, ses sens vont cesser d'agir comme des nécessités impérieuses. 
 



16/12/2012
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