L`estime de soi

 Les autres m’affectent considérablement, que dois-je faire ?

– Q. – Je peux arriver dans une salle et ressentir la douleur des gens et quand j’étais plus jeune, je m’identifiais avec ça en pensant que j’avais un problème. Maintenant que je suis plus âgée et que j’ai plus d’expérience, je me rends compte que ce n’est pas moi. Je me désidentifie donc, mais je dois toujours faire avec ça. Donc, avez-vous un conseil ?

– E. – Merci. Eh bien, ce qui est le plus important et que vous faites déjà, c’est vous désidentifier et à mesure que la présence se développe, cela vous affecte moins. Cela prend un peu plus de temps pour une femme, parce qu’il y a plus de sensibilité aux champs d’énergie dans la forme féminine qu’il y en a dans la forme masculine. Cela prend donc un peu plus de temps pour une femme. Les femmes ont besoin de plus de présence à cause de cette sensibilité aux champs d’énergie. Le féminin a cette sensibilité. Vous pouvez donc le sentir plus qu’un homme ne le peut en général.

 

La chose principale, ce que vous pratiquez déjà, c’est la désidentification de sorte qu’il y ait la conscience et la chose. Vous n’êtes pas la chose. Vous êtes la conscience et il y a la chose. Il lui est permis d’être dans le champ ou l’espace de la conscience. Ce n’est plus aussi problématique, parce que ce n’est pas qui vous êtes. Bien sûr, la négativité est contagieuse, hautement contagieuse.

 

L’immunité se développe peu à peu, à mesure que vous devenez présente, parce que l’intense présence n’est plus sensible à cette maladie qu’est la négativité et quand vous ressentez un champ d’énergie négatif, comme dans une pièce où vous arrivez, dites-vous, il y a également d’autres champs d’énergie. Pour une raison ou pour une autre, la pleine lune semble avoir un impact sur le comportement de certaines personnes. « Personnes lunatiques », dit-on, démentes : ça vient du mot « lune ».

 

Quand nous étions à Chicago avec Oprah, il y a deux ans, il y a eu une fois la pleine lune et j’ai lu dans le journal de Chicago qu’il y avait eu cette nuit-là environ quinze meurtres. Nous sommes touchés par toutes sortes de champs d’énergie, mais il doit aussi y avoir quelque chose en nous qui y correspond. Donc, à mesure que votre corps de souffrance se réduit, vous remarquerez que cela diminue également ce qui est en vous en accord avec la négativité. Le corps de souffrance met bien sûr du temps à se dissiper. Il se dissipe avec la présence, mais tant qu’il y a du corps de souffrance, il peut toujours y avoir quelque chose qui répond à certaines formes de négativité. Vous le ressentez alors. Ce n’est rien de personnel. Même le corps de souffrance n’est pas personnel. Rien n’est vraiment personnel.

 

Quand le corps de souffrance se dissipe, vous remarquez que vous êtes libres. Vous pouvez vous trouver dans un champ d’énergie négatif et vous sentir bien. La présence n’érige pas une barrière autour de vous. Cela ne se passe pas comme ça. Le champ d’énergie vous traverse. Il est d’une fréquence différente. Il ne trouve plus rien en vous à quoi s’accrocher et il ne fait donc que vous traverser.

 

Je n’ai pas étudié l’astrologie, mais il me semble parfois qu’elle peut contenir du vrai. Moins il y a de présence en vous et plus l’astrologie s’appliquera à vous. Il en va de même pour la pleine lune.

 

Moins il y a de présence en vous et plus vous êtes sensibles à ces champs d’énergie. Et dès l’instant où vous avez une pensée négative, en particulier si vous avez plus d’une pensée négative, parce qu’en quelques minutes, les pensées négatives se succèdent, vous vous reliez à la négativité d’un million de personnes dans la même ville.

 

Ça fait comme ça . . . Vous êtes alors en plein dedans. Ce n’est rien de personnel. Ensuite, les gens sont surpris de ne pas pouvoir en sortir. Il ne s’agit pas que de vos pensées, vous êtes connectés à toute la ville ou même au-delà. C’est pourquoi il est si important de rester aussi clair que possible avec la présence. Moins vous conservez en vous de négativité et moins il est probable qu’elle vous affecte.

 

Il se peut que vous la ressentiez toujours, mais elle n’aura plus d’impact sur vous. Vous pouvez toujours sentir la négativité, mais il n’y a plus rien en vous pour la bloquer et elle ne fait alors que passer. Vous savez qu’elle passe, qu’elle est là, mais il n’y a rien en vous à quoi elle peut s’accrocher.


Elle ne peut s’attacher à rien. Cela s’applique aussi quand vous êtes avec des gens dont le discours est négatif, quand ce qu’ils vous disent est négatif. Là encore, quand vous êtes dans un état d’attention vigilante, quand il n’y a pas en vous de pensées négatives auxquelles ce discours peut se connecter, vous êtes immunisés pour ainsi dire. La négativité mentale ne peut pas s’accrocher, ne peut pas se loger dans votre mental. Il ne s’y trouve pas de fréquence appropriée.

– Q. – Des enseignants spirituels m’ont dit que quelque chose dans mon système essaie de prendre la souffrance des gens pour les en débarrasser. Ce n’est pas quelque chose que je fais consciemment et je ne sais même pas si c’est vrai.

– E. – Eh bien, dans une certaine mesure, la présence fait ça, mais la présence ne prend pas la souffrance ; elle la dissipe, non pas seulement pour vous-même, mais partout où vous allez. Vous entrez dans le champ d’énergie en tant que champ de présence. Dans une certaine mesure, ce qui arrive se dissipe dans la présence. C’est donc une chose magnifique. Vous ne prenez pas la souffrance. Vous n’avez pas besoin de souffrir pour les autres, mais pour les autres, vous pouvez relâcher la souffrance.
Vous relâchez la souffrance.

 

Vous faites cela par exemple quand vous êtes auprès de quelqu’un dans la souffrance. Votre tâche consiste à abandonner la résistance. Et si les autres ne peuvent pas le faire, vous pouvez le faire pour eux. Entrez dans l’état d’abandon. Faites-le quand vous êtes avec quelqu’un qui est en train de mourir, quand vous êtes avec quelqu’un qui est gravement malade, quelqu’un qui endure une catastrophe ou qui est complètement malheureux.

 

Donc, soyez avec la personne et devenez très calme et très vigilante. Cela veut dire que vous vous abandonnez pour elle et très souvent, cela l’affectera. Cela consumera de la souffrance et l’invitera également dans cet espace. Parfois, elle sera capable de vous rejoindre dans cet espace, mais même si elle ne le fait pas, de la souffrance sera consumée. Le plus beau cadeau que vous puissiez faire est votre présence. Vous apportez donc cette présence pure, rien d’autre.

Peur de parler en public

Une question de Wolfgang Akliwitz : J’ai cette expérience depuis longtemps de la peur qui survient quand je prends ou devrais prendre la parole en public ou dans des situations de ce genre. Je ne parviens pas à me déconditionner pour pouvoir m’exprimer. Que puis-je faire ?

Le plus facile est de se tenir devant un groupe de gens et de parler de ce qu’on ressent dans l’instant même. Vous pourriez donc dire : « Pendant que je me trouve ici, j’ai les mains moites. J’ai des tremblements. J’éprouve de la panique. Je transpire. C’est parce que je suis en train de vous parler ». Plus vous parlez de ce qui est vraiment là et plus vous le transcendez rapidement et vous vous reliez aux gens par la simple vérité : « Je suis très nerveux ! ».

 

OK ! Vous pouvez être nerveux ! Vous vous mettez à accepter la façon dont les choses sont. Il n’y a pas de « je devrais », « je ne devrais pas ». Non, vous vous exprimez simplement à partir du coeur, complètement sincère et ouvert. Vous vous reliez ainsi aux gens et après quelques minutes, si vous avez quelque chose à dire, cela vous viendra. Si vous n’avez rien à dire, il est préférable que vous ayez un texte à lire.

 

Je me souviens, quand j’avais une bonne vingtaine d’années et que j’étais très piégé par l’ego, il m’était difficile de me retrouver dans une pièce où discutaient ensemble ne serait-ce que quatre ou cinq personnes. C’était pour moi pratiquement comme devoir parler en public. Je me demandais s’il fallait que je parle ou non et généralement, je ne parlais pas.

 

La peur se dissipe quand on se met à faire ce dont on a peur au lieu de continuer d’y penser, tant qu’elle ne nous tue pas. La solution est souvent l’action plutôt que d’y penser encore. Agissez et voyez alors !

 

J’avais un ami qui venait me voir régulièrement pour des conseils spirituels. Un jour, il a rencontré une femme sur Internet et chaque semaine, quand il revenait, il m’expliquait que la relation devenait de plus en plus profonde. « Quelle relation ? », lui demandai-je. Il répondit : « On chate ensemble. On a même commencé à se téléphoner. Je tombe amoureux de cette femme. Je pense tout le temps à elle ». « Non », lui expliquai-je, « tu ne penses pas à cette femme ; il y a seulement une image mentale dans ta tête de qui est cette femme ».

 

« Oui », poursuivit-il, « mais je suis marié. Est-ce que je devrais la voir ? » Je lui dis : « Tu dois la rencontrer. On ne va plus en parler maintenant. Va la rencontrer. » C’est ce qu’il fit et ce fut la fin de la relation. Elle se termina après une minute. J’ai arrêté ensuite de voir des gens individuellement.

 

C’est peut-être ici une sorte plus manifeste de problèmes créés par le mental, mais tous les problèmes sont en réalité créés par le penser inconscient, tous les problèmes. Quand cela cesse, quand vous quittez le penser inconscient compulsionnel, tout ce qui vous reste, c’est ce qui est dans le moment présent, la situation dans laquelle vous agissez ou vous vous abstenez d’agir.

 

Il y a des situations où vous avez besoin de faire des actions et d’autres situations où vous ne pouvez rien faire dans le moment. C’est l’un ou l’autre et ni l’un ni l’autre n’est un problème. Il y a action ou abstention de toute action ; il n’y a pas de problème. S’il y a urgence en apparence, une action est requise. Là où l’action est possible, l’action se produit. Dans le cas contraire, il ne se passe rien. S’il n’y a rien qu’on puisse faire, on s’abandonne, on accepte, on lâche prise, on est juste présent.

 

Et même quand cela semble inacceptable, il vous faut aller encore plus profond, parce que certaines situations semblent inacceptables. Et si vous acceptez l’inacceptable, vous allez très profond. L’inacceptable comprend la mort d’un être cher, l’approche de sa propre mort, la perte de sa voiture si précieuse. Plus c’est inacceptable et plus vous devez aller profond, parce que cela vous mène à l’éveil. Dans ces cas-là, il n’est généralement plus possible de faire quoi que ce soit.

 

Quand la mort approche, il est absurde de continuer de penser en termes d’actions comme on le fait dans les hôpitaux où ils vous administrent un tas de médicaments juste pour que vous puissiez vivre deux ou trois mois de plus et souffrir, voire six mois ou un an, parce qu’en général, la mort est encore inacceptable pour l’esprit occidental. On croit qu’il faut faire quelque chose jusqu’à la toute fin. Oui, faire, c’est bien, mais vient un moment où le faire doit être abandonné et c’est magnifique. C’est là où survient la vraie réalisation.

 

Que cela arrive sous cette forme ou sous d’autres formes ici, j’envisage des endroits où les gens apprendront une façon magnifique de mourir, où ils apprendront ce qu’est la vieillesse. Il ne faut pas que ce soit des endroits où les gens sont simplement placés en attendant qu’arrive l’inacceptable, où ils ne font que regarder la télévision, mais de vrais endroits spirituels où l’on utilise cette belle occasion du grand âge quand le corps commence à s’étioler. C’est une occasion propice à l’éveil. Cela pourrait être l’épanouissement de la vie.

Une saine estime de soi

– Q. – En fait, vous avez déjà répondu à ma question.

– E. – Cela arrive souvent.

– Q. – Et je pense qu’un jour, nous viendrons ici et une fois que nous serons dans la présence, nous n’aurons plus de questions à vous poser.

– E. – C’est vrai et ce sera merveilleux !

– Q. – Vous risquez de ne plus avoir de boulot.

– E. – Oui, ce serait bien !

– Q. – En fait, je voulais vous demander si vous pouviez parler de l’ego par rapport à la saine estime de soi.

– E. – Ah oui, OK !

 

Ce que nous appelons « saine estime de soi » et qui est une belle chose finit par ne pas suffire. À mesure que l’être humain évolue, la saine estime de soi n’est plus satisfaisante et elle est transcendée. Ce qui la remplace, c’est la saine non-estime de soi. Il y a bien sûr estime de soi quand vous êtes raisonnablement satisfaits de qui vous êtes en tant que personne, des réalisations de la personne, de ce que la personne peut faire, de ce qu’elle connaît, de ce qu’elle possède. Vous comparez alors ce que la personne peut faire (ses capacités), ce qu’elle sait (ses connaissances), ce qu’elle a (en termes de possessions) ; vous comparez tout cela avec les autres et vous en tirez une conclusion favorable.

 

Vous pouvez en faire plus que quelqu’un d’autre ou que les autres et vous vous sentez mieux alors : « Je peux le faire et les autres ne le peuvent pas ; je peux, mais toi tu ne peux pas ». Vous pouvez avoir plus de connaissances : « Est-ce que tu savais ceci, cela ? Ah, tu ne le savais pas, je vais te le dire ! ». On se sent bien avec ça : « Tous ces ignorants ne savent rien ! ». Ça peut encore être au niveau de l’avoir : « Combien de chambres avez-vous ? Quatre ? Nous en avons onze ! As-tu des diplômes ? Non ? J’ai deux doctorats ».

 

C’est bien et cela commence dès l’enfance. L’enfant aime montrer ce qu’il peut faire : « Je saute plus loin que toi ». Pour l’enfant, c’est OK. Il n’est pas question de lui dire de ne pas faire ça : « C’est ton ego qui se manifeste ». Non, l’enfant doit en passer par là et mieux vaut avoir une saine estime de soi, comme vous le dites, comme c’est évoqué habituellement plutôt qu’une estime de soi extrêmement faible : « Je suis nul. Tout le monde est mieux que moi. Je n’ai rien. La vie m’a traité injustement ».

 

C’est une image de soi qui est là concernée, tout comme il y a une image de soi avec la saine estime de soi. L’une est mieux que l’autre. C’est plus agréable de vivre avec une saine estime de soi qu’avec une piètre estime de soi qu’on peut aussi appeler « estime de soi malsaine », mais les deux renvoient à une identification à une forme ou à une autre. On compare la forme de qui l’on est avec la forme d’autrui. On est meilleur au moins dans un certain domaine. Il y a de la satisfaction, mais on reste enfermé dans la forme et au bout du compte, pour le dire sans détours, votre sentiment de valeur ou de dignité dépend de ceux qui possèdent moins que vous, en savent moins que vous ou peuvent en faire moins que vous.

 

C’est OK et je ne suis pas en train de dire que vous ne devriez pas faire votre possible pour faire de grandes choses, pour avoir des choses ou des connaissances. Il s’agit seulement de savoir si tout cela est une base satisfaisante pour le sentiment de qui vous êtes. À long terme, cela ne l’est certainement pas. Ce n’est pas satisfaisant. C’est pourquoi les gens qui peuvent être contents de ce qu’ils possèdent éprouvent un vide après un certain temps, non pas le vide spirituel, mais un sentiment de vide qu’ils éprouvent en se demandant où tout cela mène.

 

Et quant aux choses que vous pouvez faire, le moment arrive où vous ne pouvez plus les faire, ce que vous faites et qui est si extraordinaire : jouer d’un instrument, être un grand pianiste. C’est magnifique ! Pourquoi ne pas être un grand pianiste ? Or, si vous en retirez le sentiment de qui vous êtes, que se passera-t-il si vous avez un jour de l’arthrite dans les doigts ? . . . Qui êtes-vous alors ? Qui êtes-vous si vous n’avez plus d’agilité ? « Oh, mon Dieu !! » C’est la douleur qui se présente.

 

Vous inventez l’ordinateur le plus évolué, un système informatique ou je ne sais quoi. Je ne connais pas les expressions. Tout le monde confirme qu’il n’y a rien de mieux et trois ans plus tard ou deux ans plus tard (ces choses se produisent très rapidement), quelqu’un d’autre arrive avec un système encore plus avancé, le vôtre devenant obsolète. Vous n’avez pas de nouvelles idées et vous êtes complètement terrassés, parce que face à quelqu’un qui est remarqué, vous n’êtes plus personne, mais tout n’est qu’illusion. Vous aviez retiré le sentiment de qui vous êtes de quelque chose du monde de la forme et qui est éphémère, qui n’est pas fiable, qui n’est pas solide, qui appartient au rêve.

 

La véritable estime de soi découle de la non-identification à la forme. Maintenant, je ne sais pas s’il faut appeler ça « estime de soi », le véritable sentiment de dignité et de pouvoir. Le véritable pouvoir survient quand on réalise le sans-forme en soi, cette dimension. Tout le pouvoir en découle, mais cela dépasse de beaucoup la personne que vous êtes. Là, on est enraciné dans le sans-forme, pour ainsi dire.

 

On est le sans-forme et il y a un sentiment puissant de dignité, mais il n’est pas comparatif. Ce n’est pas plus que… On voit la même dignité en tout le monde, même si les gens l’ignorent encore pour eux-mêmes. Il y a donc le pouvoir, mais non pas plus que… Il y a seulement le pouvoir de la vie elle-même et vous savez que tout le monde en est une expression bien qu’ils peuvent ne pas le savoir encore, tout le monde.

 

On transcende l’estime de soi conventionnelle, ce qui ne veut pas dire qu’on perd le sentiment de sa valeur. On passe à quelque chose de beaucoup plus profond. Il peut même y avoir de nos jours des enfants qui n’ont plus besoin de passer par l’état égoïque. C’est possible, mais traditionnellement, les humains ont dû passer, beaucoup d’humains doivent probablement encore passer par cet état où ils s’identifient à la forme, où ils développent une certaine estime de soi, font des choses avec lesquelles ils se sentent bien. Vous pouvez le faire, mais viendra aussi le temps d’aller au-delà. Comme je l’ai dit, il y a des âmes avancées qui arrivent en ce monde et qui n’ont plus besoin, en tant qu’enfants, de passer par l’identification.

 

Cela fait poser une autre question : si l’on a une basse estime de soi, autrement dit l’image mentale d’une personne qui n’est pas assez bien, doit-on en passer par le stade de la saine estime de soi avant de pouvoir la transcender ? Je ne sais pas. Je n’ai pas suffisamment vérifié ça avec suffisamment de gens. Il se peut que l’estime de soi malsaine, si elle aboutit à la souffrance, à une grande souffrance… Aidés par un enseignant, vous devriez pouvoir passer directement . . . au non-soi, parce que le chemin de la misère ou de la souffrance à la transcendance est plus facile que le chemin du bonheur superficiel à la transcendance. Le bonheur superficiel vous maintient dans le monde du rêve pendant pas mal de temps.

 

« Ce n’est pas si mal. Je ne peux pas me plaindre. Ça va bien dans ma vie. Je suis très content, je viens d’avoir une promotion. Je suis content, je viens de recevoir mon bonus annuel sur mes intérêts bancaires. Je me débrouille vraiment bien ».

Passer directement de Wall Street à la transcendance, ce n’est peut-être pas évident, mais si vous allez de Wall Street à la prison, ce sera beaucoup plus facile.



10/02/2016
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