Engagements

Au cours de son processus évolutif, l’Esprit a ses comportements dominé par des héritages provenant de son passé. Ils resurgissent, sous forme d’engagements, qui l’obligent à prendre des postures devant être réformées.

 

Certains ne s’efforcent pas suffisamment de travailler leur caractère attaché aux souillures qui les retiennent dans le retard moral. D’autres cultivent leur propre image, sans la moindre sensibilité à l’égard de leur prochain. Tout ce qui leur est lié est supérieur à ce que présentent les autres, et se complaisent dans le commerce vulgaire de l’échange d’éloges infantiles, maintenant le ressentiment et le désagrément vis-à-vis de tous ceux qui ne partagent pas leurs attitudes maladives.

 

Les présomptueux n’acceptent pas les avertissements et veillent à s’attribuer possession et mérite, prenant une lamentable posture narcissique.

 

Peu nombreux sont ceux qui s’attachent à des engagements bien clairs, préférant constamment avoir un comportement de maître de maison au lieu d’avoir une posture de serviteur conscient de ses devoirs et responsabilités. Ils sont implacables à l’égard des personnes placées sous leur commandement, à l’exception de celles qui s’humilient et se soumettent à leur volonté.

 

Ils se complaisent en références laudastiques et vivent selon un ego démesuré.

 

On les retrouve partout, maquillé de simplicité pour les uns, de gentillesse pour les autres, jouissant d’une situation honorable et en vue.

 

Beaucoup se perdent dans les illusions et transitent dans le corps comme s’ils suivaient le cours d’un triomphe mensonger.

 

Bien sûr, presque tous les individus sont engagés devant les souveraines Lois de la vie, qu’ils n’ont pas su, ou pas voulu, respecter et exaucer.

 

Ils répètent leurs journées réincarnatoires avec automatisme, sans parvenir à briser les fers qui les maintiennent liés aux vices dans lesquels ils se complaisent, jusqu’au moment où des obligations imposées leur offriront des expiations purificatrices. Toutefois, la libération en est si facile qu’il suffit d’adopter les codes de l’éthique et de la charité pour opter en faveur du bonheur.

 

La charité est la lumière qui dilue tout obstacle moral au développement spirituel.

 

Lorsqu’elle s’installe au cœur de l’être, elle en altère complètement l’existence, en l’enrichissant d’une souveraine allégresse, sur la route de la plénitude.

 

*

 

Ton engagement devrait être à l’égard de Jésus, qui t’attend depuis longtemps.

 

C’est là une opportunité importante pour ton processus d’illumination, même si tu es un « travailleur de la dernière heure ».

 

Tu as reçu, bien souvent, une invitation à te régénérer, que tu as rejeté pour des motifs frivoles et inconséquents.

 

Tu as initié ton activité à travers l’enchantement juvénile et, aussitôt après, du fait de tes résistances, tu as permis à ce que de vieilles habitudes perturbatrices te reconduisent vers les mêmes situations antérieures d’indolence, de mauvaise volonté, de désenchantement à l’égard de la vie spirituelle…

 

Les héros et les bienfaiteurs de l’humanité se révèlent lors des grandes calamités.

 

En ce moment crucial que l’on vit en ce siècle, il y a de sublimes occasions de voir apparaître de nobles révélations de missionnaires de la vérité et du bien, contribuant jusqu’au sacrifice, si nécessaire.

 

Lutte intérieurement contre les tendances égoïstes, et pense à ton prochain qui a besoin d’aide.

 

Le spiritisme n’est pas juste une doctrine de beauté et de sagesse, elle porte essentiellement une invitation aux actions fraternelles et de charité.

 

N’oublie pas la bienfaisance, la charité morale, celle qui offre une vision de miséricorde et qui permet de pardonner et de comprendre autrui, celui qui apparaît moralement atteint par la pression des passions débridées.

 

La bienfaisance rendra ta voix douce, mais surtout rendra tes sentiments d’amour miséricordieux.

 

La recommandation de Jésus de faire du bien à ses ennemis n’est pas seulement une phrase poétique et émouvante, c’est d’abord une résolution dont nul ne peut se dispenser.

 

Ne fait pas de ton frère un ennemi, plongeant dans l’abîme des rancœurs et de l’orgueil blessé…

 

Avoir des ennemis est inévitable au sein d’un groupe social malade, mais devenir ennemi, c’est se mettre au niveau de la brute, qui ignore l’inoubliable Sermon de la Montagne.

 

Apaise l’âme pleine de rancœur et réfléchis aux sublimes exhortations des Béatitudes qui t’enrichiront d’harmonie et de beauté intérieure, en adoucissant tes sentiments et en amplifiant tes horizons mentaux d’édification de la paix dans les cœurs humains.

 

Fais de ses enseignements incomparables ton refuge, un sujet à passer au crible.

 

La connaissance de la Vérité qui libère a besoin de l’émotion de l’amour qui sanctifie.

 

Aimer sans ostentation, sans objectif de rétribution, notamment vis-à-vis de celui qui ne peut pas te récompenser.

 

Quand tu sens la douce vibration de l’amour, tout l’être expérimente une ineffable joie de vivre et la paix de servir.

 

Les tourments qui brisent l’homme et la femme modernes, et la société comme un tout, surchargés de quincailleries électroniques, toutefois dépourvus d’harmonie, peuvent être apaisés et dilués grâce aux doux enchantements de l’amour.

 

Aucune haine n’est capable d’annuler la force incoercible de la tendresse qui provient de l’amour.

 

Garde ton engagement d’aimer à tout prix en Jésus et sert avec intrépidité et joie la moisson à laquelle Il t’a convoqué.

 

De l’esprit Joanna de Angelis

 

 

Message psychographié par le médium brésilien Divaldo Pereira Franco, le 14 avril 2014, au cours de la réunion médiumnique du soir au Centre spirite « Caminho da redenção » à Salvador de Bahia (Brésil).

 

Source : Revista Espirita Fraternidade, août 2014

Traduction : J.E. NUNES



06/01/2015
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