Eckhart Tolle « La richesse »

J’ai un sujet pour aujourd’hui, à moins qu’il ne change alors que je commence à parler. Tout à l’heure, j’examinais des questions que des gens ont écrites. Plusieurs questions ont avoir avec l’abondance, des questions sur la pertinence ou non d’avoir ou de rechercher de l’abondance, sur la relation entre l’abondance et l’environnement et des questions de ce genre. Manifester de l’abondance dans sa vie, est-ce ou non une bonne idée ?

 

La première chose à laquelle les gens pensent en parlant d’abondance, ce sont les nombreuses choses, les choses autour d’eux. Mais en réalité, ce n’est que la couche extérieure de l’abondance. Ça n’est pas si important que ça ! Au niveau le plus fondamental, l’abondance est le feeling de l’abondance. Que veut dire en réalité ce mot « abondance » ? Il vient du latin et il a à voir avec… – La signification originale est « débordement », débordement.

 

Vous pouvez avoir une grande quantité de matériel, de choses autour de vous sans avoir le feeling de l’abondance. Vous n’êtes pas heureux avec ce que vous avez et vous cherchez à en avoir davantage. Vous n’êtes donc pas vraiment abondant sans le feeling de l’abondance. Il y a des gens très riches qui ont un ressenti sous-jacent de manque et de peur, avec un grand besoin de faire en sorte d’en avoir plus. Ils espèrent ainsi, arrivés à un certain stade, que la peur les quittera : « Il m’en faut juste un peu plus ». Et bien sûr, ça n’est pas la véritable abondance. Il n’y a pas d’abondance sans le feeling de l’abondance.

 

Un autre mot pour le feeling de l’abondance, nous pourrions utiliser le mot « plénitude ». Au niveau le plus fondamental… – l’abondance est le feeling de l’abondance et le feeling de l’abondance revient à sentir en vous-même la source de toute abondance, à être relié en vous-même à la source de l’abondance. Et c’est ce que Jésus désignait quand il disait : « Je veux que vous ayez une vie abondante ». En fait, il disait « une vie plus abondante », je crois. « Je veux que vous ayez la vie et je veux que vous ayez une vie plus abondante, une abondance de vie ». Dans d’autres traductions, « la plénitude de la vie ». C’était une partie essentielle de l’enseignement et du message. Et il n’a rien à voir avec des choses, parce que le message n’a rien à voir avec le fait d’avoir le plus de choses possibles.

 

Il y a un endroit en chaque humain où il y a la vie, où vous pouvez sentir la vie que vous êtes dans son état indifférencié, juste un simple feeling de vie. Cela n’a pas de forme. Et si vous le touchez en vous-même, ce feeling de vie intense, c’est le « avant que la vie se manifeste à travers des formes, elle est déjà en vous non manifestée », dans sa forme brute, pourrait-on dire, dans sa forme pure. Tout le reste ne sont que des formes de vie. Il y a la vie et il y a des formes de vie. Chaque forme de vie est une expression de la vie une. Et la vie une adopte une forme temporaire : ce corps, cette fleur, cette table. Mais pour ressentir la vie profondément en vous, ce qui est en réalité inséparable de la conscience… – une autre expression pour ça, sentir la pure conscience sous-jacente. C’est la vie, la vie et la conscience sont une. La conscience est l’indifférencié, le non-formé, le non-créé, le non-né. J’utilise des termes dont certains étaient utilisés par le Bouddha : le non-créé, le non-manifesté, le non-né. Il y a le non-créé, le non-manifesté, le non-né, disait le Bouddha. Plus tard, c’est devenu… – ils l’ont déclamé. C’est peut-être pourquoi je parle comme ça. Plus tard, les moines se sont mis à déclamer ce qu’il avait dit spontanément. Et donc, les moines se sont mis à le répéter : « Il y a, ô moines, le non-né, l’indifférencié, le non-créé. S’il n’y avait pas le non-né, le non-créé, le non-manifesté, il n’y aurait pas d’échappatoire au né, au manifesté, et au créé. ». C’est bien sûr une citation profonde, sauf quand elle devient une religion institutionnalisée, elle perd son pouvoir.

 

L’essence de l’abondance, c’est ressentir l’origine et la source de toute vie, de toute vie manifestée qui est la vie que vous êtes avant d’être un corps, avant même de vous être incarnés. Et vous ne pouvez faire cela que maintenant par un accès intérieur de toute votre attention et en étant conscient que ce qui accède, la lumière de votre attention, c’est ça. Donc, plutôt que la lumière de votre attention essayant de trouver quelque chose en vous, c’est réaliser que la lumière de votre attention avec laquelle vous recherchez le non-né est déjà cela. Donc, vous êtes ce que vous recherchez.

 

Il s’agit donc d’être conscient en cet instant que vous êtes vivant, non pas de façon conceptuelle, mais de le sentir, d’être conscient que vous êtes conscient. C’est une chose subtile, mais c’est là de façon manifeste. C’est tellement apparent et omniprésent que cela nous échappe de la même façon que le poisson ne voit probablement pas l’eau et dit : « Où est l’eau ? ». Soyez conscients de cela qui ne peut pas être nommé, bien que je m’efforce à le faire. Cela ne peut être nommé, parce que dès lors que vous le nommez, cela devient quelque chose dans votre mental. Autrement dit, dès l’instant où vous le nommez, cela prend une forme, une forme-pensée, un son, puis vous vous dites : « Ah oui, c’est ça ! ». Non ! Avant que vous l’ayez nommé, c’est ça !

 

Donc, c’est quelque chose de subtil. J’utilise des indicateurs divers, je vous fais simplement diverses propositions indicatrices dans l’espoir que certaines marcheront pour quelques-uns d’entre vous et que d’autres marcheront pour d’autres. Toutes les propositions indicatrices ne marchent pas pour tout le monde. Donc, je dis : soyez conscient de l’arrière-plan subtil de votre vie, de ce qui a toujours été là à l’arrière-plan. Maintenant, vous pourriez appeler cela le « je », le « je » éternel, avant que le « je » ou le « je suis » éternel devienne ceci ou cela, l’espace, l’état d’espace, le sentiment de vie, la lumière de la conscience, le silence, quelque chose qui est sans aucun doute intensément vivant – mais ce n’est pas quelque chose, c’est la vie, l’état lui-même d’être vivant.

 

Or, n’est-ce pas étrange, sans se référer dans l’instant au passé ni au futur, qu’il n’y a pas de doute que vous êtes la vie ? Cette condition d’être vivant ne peut être mise en doute. Et pour sentir cette condition d’être vivant en vous, vous n’avez pas besoin de vous référer à votre passé. Vous n’êtes pas vivant, parce que l’année dernière, vous avez reçu un million de dollars. Rien à voir avec ça ! Vous n’êtes pas non plus vivant, parce que vous êtes une personne qui a de l’influence. Rien à voir avec ça ! Vous pourriez n’être personne aux yeux du monde et ressentir la même chose. Et si vous perdez tout ce que vous avez, vous ressentez la même chose, même plus fortement probablement, parce que vous n’êtes pas distrait par les nombreuses choses (à moins que votre mental ne les recrée).

 

Donc, sentir en vous l’état d’être vivant intrinsèque, la conscience intrinsèque, le silence intensément vivant, c’est être en contact avec la source de toute abondance et de toute vie. Et le paradoxe étrange est que des gens ne peuvent ressentir cela que lorsqu’ils perdent tout, mais perdre tout ne garantit pas non plus que vous allez le ressentir. C’est juste une ouverture possible, une ouverture possible. Mais vous n’avez pas besoin de cela puisque vous êtes ici. Si vous n’étiez pas ici et complètement hypnotisé par les choses du monde, il n’y a alors bien sûr pas beaucoup de chance à moins que les choses du monde vous quittent subitement, toute votre obsession des formes de la vie. Si les formes ne vous satisfont plus du fait d’en être privés, vous restez avec vous-même. C’est très douloureux au début, mais c’est potentiellement une ouverture au sans-forme.

 

Donc, le secret de la vie, c’est être en contact avec cela en vous et à partir de cet état de connexion avec l’être, pourrait-on dire, regardez vers le monde extérieur et la première chose que vous voyez, c’est l’abondance tout autour de vous, parce que vous êtes entourés par des millions de sortes variées de formes de vie qui se déploient partout continuellement. C’est incroyable, une profusion de vie, partout, que vous soyez à la campagne – le monde naturel – au centre de New York ou dans n’importe quelle ville, marchant dans la Cinquième Avenue. Et là encore, il y a à foison des manifestations de la vie. Vous n’êtes pas obligés de vous en tenir au monde naturel. Vous pouvez vraiment apprécier toutes les manifestations de la vie, depuis l’arbre jusqu’à la devanture du joaillier Tiffany, si vous voulez. C’est simplement la vie.

 

A ce stade, vous n’avez pas besoin d’avoir quoi que ce soit, parce que vous appréciez déjà tout cela et c’est déjà un feeling magnifique d’abondance. Mais il vous faut être à l’arrière-plan ; il faut qu’il y ait la connexion de sorte qu’il y ait un champ puissant de silence tandis que vous vous promenez dans la Cinquième Avenue et regardez toutes les choses. Vous devez avoir une connexion plus forte dans la Cinquième Avenue que vous n’en avez besoin en pleine forêt. Mais ça n’est pas que vous ne pouvez pas être à cet endroit dans la Cinquième Avenue, vous le pouvez. Donc, si vous vous promenez au centre d’une grande ville, il y a bien sûr toutes sortes de… . . . Votre attention est sollicitée de toutes parts et rester enraciné dans ce champ vous permet de ne pas dépendre de votre environnement pour vous sentir en paix.

 

Si vous dépendez de votre environnement pour vous sentir en paix… – « Oh, oh, je ne peux pas être en paix ici. Je dois aller ailleurs ». Oui, je l’évoque souvent bien sûr, la nature est d’une grande aide et c’est merveilleux d’aller dans la nature. Mais si vous dépendez de la nature pour être silencieux et en paix, votre vie est alors limitée et il y a toujours un manque de profondeur. Vous dépendez d’un certain environnement. Excellent si vous pouvez être dans la nature ! Vous aimez la nature, c’est magnifique. Vous aimez être dans la nature, c’est merveilleux. Mais vous en dépendez ensuite et vous ne pouvez pas emmener cet état de vie dans la ville. Donc, cela demande une plus grand profondeur et de l’intensité, de la vigilance pour que vous puissiez apprécier « l’état de vie » partout, où que vous soyez. Voyez toutes les manifestations de la vie comme un jeu temporaire, le jeu temporaire des formes, parce que ce n’est rien d’autre. Il n’y a rien de permanent ici, rien de permanent.

 

Si vous filmez la Cinquième Avenue – continuons avec la Cinquième Avenue, elle représente toutes les villes et toutes les rues – si vous filmez la Cinquième Avenue et tous les gens qui courent partout, et des années plus tard, disons 50 ans, vous regardez le film et la plupart des gens courant dans la Cinquième Avenue ont déjà disparu, pas seulement de la Cinquième Avenue, mais de la planète. Donc, vous regardez en définitive des formes de vie peu solides qui vaquent à leurs affaires ou leur jeu. Ils appellent ça affaires, mais c’est un jeu. Pour eux, c’est sérieux, mais cela ne l’est pas. C’est le jeu de la vie incluant Wall Street. Si vous savez que c’est le jeu, c’est excellent, mais vous ne pouvez savoir que c’est le jeu qu’en étant connecté à ce qui est plus profond que la forme en vous-même. Vous reconnaissez alors les formes comme le jeu des formes. Et si vous n’êtes pas connectés à la profondeur qui est en vous, vous ne reconnaissez pas le mouvement de la forme comme le jeu des formes, parce que pour vous alors, il n’y a rien d’autre.

 

Le manque est alors éprouvé : j’ai besoin de ces formes pour être heureux. Puis arrivent l’inquiétude et le sérieux à propos des formes, parce que c’est tout ce que vous semblez avoir. Vous vous tracassez excessivement à propos des formes de la vie. Et tout est très sérieux. Dans les grandes villes, la plupart des gens sont sérieux en vaquant à leurs affaires et il y a de la peur qui sous-tend le sérieux. Ils sont sérieux, parce qu’en définitive, ils sont dans un état de peur qu’ils se cachent à eux-mêmes. Et ils essaient d’aller quelque part. Ils n’y arrivent jamais, mais ils sont toujours en mouvement, tout est si important : « Pour finir ça ! ». Il n’y arrivent jamais, parce qu’ils font une chose et autre chose est à faire … Il y a un manque de… – Ce n’est pas de l’abondance. Il ne peut pas y avoir un vrai feeling d’abondance si vous ne reconnaissez pas la nature enjouée du monde. Si vous dépendez des formes, pour votre sentiment de plénitude, Il n’y a pas d’abondance. Vous êtes seulement en quête de plus de formes pour en remplir votre vie.

 

Au niveau le plus fondamental, Nous avons vu que l’abondance, c’est être en contact avec la source de la vie en vous-même et la reconnaître comme l’essence de qui vous êtes bien sûr. Regardez alors autour de vous et faites l’expérience du monde sensoriel. Participez au jeu sans vous y perdre complètement et appréciez le jeu de la forme. En faisant cela, vous faites l’expérience d’un autre niveau d’abondance. C’est l’abondance d’expériences de vie dans différents domaines en fonction de là où vous allez, de ce que vous faites, des relations… Il y a encore les expériences sensorielles dans lesquelles vous ne vous perdez pas. Vous pouvez même apprécier la nourriture – « C’est bon ! » – sans en faire une dépendance, ce qui est très différent.

 

Vous êtes là . . . « Il m’en faut plus » Et ensuite vous en venez à . . . Vous mangez gloutonnement . . . « Encore, encore, encore ». La boisson « un autre ! » . . . Le sexe « J’en veux encore ». Ça vous attire à l’extérieur : « Où est l’objet sexuel suivant ? ». Et bien sûr, ça vous attire à l’extérieur : « Là ! ».

 

Il est possible d’apprécier l’expérience sensorielle sans en devenir dépendant. Et être capable d’apprécier l’expérience sensorielle et quoi que vous fassiez, c’est aussi l’abondance. C’est une partie de la plénitude de la vie. Il se peut que des choses arrivent dans votre vie également et vous pouvez de même apprécier des choses pour ce qu’elles sont sans l’impatience de les posséder, ni la peur de les perdre. Apprécier quelque chose de beau, pourquoi pas ? Mais sans accumuler des choses les unes après les autres de façon obsessionnelle, pour rien ! Honorer le monde des formes fait aussi partie du fait d’être ici.

 

Donc, tandis que des choses vous viennent… – vous n’avez pas besoin de chercher l’abondance pour l’abondance. Il vous faut aller à l’endroit de l’abondance et de là, différents niveaux d’abondance se manifestent dans votre vie. Cela comprend, sur le plan extérieur, La possibilité que des choses vous viennent.

 

Tout a déjà été dit par Jésus dans le Nouveau-Testament : recherchez seulement le lien avec la source en vous-même, ce qu’il a appelé « le royaume des cieux », et toutes les autres choses que vous avez pensé nécessaires à votre bonheur vous viendront par surcroît. Vous pensiez en avoir besoin, vous n’en avez plus besoin pour être heureux, mais cela vous vient par surcroît. L’appréciation des belles choses fait aussi partie de l’abondance. Et vous n’avez pas toujours besoin de posséder ce que vous appréciez. Vous pouvez appréciez des belles choses que vous voyez pour un moment et qui appartiennent à quelqu’un d’autre. Vous pouvez dire : « Oh, comme c’est beau ce que tu as là ! ». Et ce sans la compulsion qui fait dire : « Il faut que j’aie ça aussi ». Appréciez-le.

 

Quand je vivais à Londres, je me promenais parfois volontiers dans Regent Street et Bond Street où se trouvent les boutiques de luxe et je regardais les vitrines. Je n’aurais pas pu me permettre le moindre article que je voyais dans ces vitrines, mais je ne le voulais pas en réalité. J’appréciais simplement certaines des belles choses. Et deux minutes, c’était suffisant : « Ok, j’ai apprécié ça maintenant ! ». Je n’aurais pas pu l’acheter, mais je n’en avais en fait pas besoin. Même si j’avais eu l’argent, je ne crois pas que je l’aurais acheté. J’aurais peut-être acheté une ou deux choses, mais pas plus.

 

Donc, vous pouvez visiter la maison de quelqu’un et dire : « Oh, c’est très joli ». Sans vous dire mentalement : « Oh, cet endroit, ces choses sont beaucoup plus chers que ce que j’ai ». Il y avait une coutume en Espagne – elle n’est probablement plus respectée, parce que le pays a été modernisé: quand vous visitiez la maison de quelqu’un et disiez « Oh, que cette chose est jolie ! », L’hôte vous répondait spontanément « Prenez-le, il est à vous, il est à vous ! ». Bien sûr, vous n’étiez pas supposé le prendre. Vous auriez été choqué, certains étrangers faisaient effectivement cette erreur !

 

Donc, quant à vouloir manifester l’abondance matérielle dans sa vie, ce n’est peut-être pas l’attitude juste, parce que vous vous concentrez sur la couche extérieure de l’abondance. Et même si vous vous débrouillez pour manifester l’abondance au niveau extérieur, cela ne vous donne pas le vrai feeling de l’abondance. Autrement dit, cela ne vous rend pas heureux. Cela ne vous satisfait pas, sinon pour quelques jours. La nouvelle possession, belle et rutilante, quoi que ce soit, et vous la regardez : « Enfin, je l’ai eue, elle est à moi ! ». Et après quelques jours, une semaine ou deux ou disons même un mois, ça disparaît. Ce n’est plus aussi exaltant que ça de conduire la Ferrari ou autre. La Ferrari n’est pas un problème, mais si vous comptez là-dessus pour être heureux et satisfait et avoir le feeling de… . . . ça ne va pas marcher longtemps. Si vous la conduisez juste parce que vous appréciez cette expérience, c’est tout à fait autre chose. Il y a une différence ici.

 

Donc, ne condamnez pas le monde des choses. Beaucoup de gens religieux ont fait cela traditionnellement. Ils en avaient peur. Donc, ne faites pas ça. Vous ne devez rien posséder dans beaucoup d’ordres religieux, non pas seulement chrétiens, mais également dans d’autres religions, les moines, les nonnes. Non, vous ne devez rien posséder. Dans certaines traditions, les moines bouddhistes ne sont pas autorisés à toucher l’argent. Je peux bien sûr voir la raison derrière ça, mais ce serait bien sûr encore mieux de pouvoir toucher l’argent en étant dégagé de l’attachement à l’argent que vous avez dans les mains. « Je n’y suis pas attaché », vous pouvez alors le toucher. C’est très bien. Plutôt que d’être . . .

 

Et bien sûr, ils ne doivent pas toucher une femme . . . C’est dangereux, parce que… – bien sûr, la raison derrière ça cela va vous entraîner dans une totale inconscience. Le désir sexuel va s’éveiller en vous et vous rendre complètement inconscient. Peut-être est-ce la raison pour laquelle dans certaines cultures, les femmes sont voilées. Frayeur, ça pourrait être le chaos ! Et cependant, si vous êtes reliés à la source, rien de cela n’est un problème.

 

Donc, manifester l’abondance n’est pas en réalité l’attitude juste. Allez à la source et à partir de la source, permettez à l’abondance de se manifester dans votre vie si tel est son souhait. Vous commencez par la source pour aller ensuite apprécier toutes les formes de la vie, le niveau suivant de l’abondance. Vous appréciez alors d’être en contact avec les formes de la vie, tout jeu que vous jouez dans la vie.

 

Vous appréciez cela et c’est la manière dont… – à partir de l’appréciation de ce que vous faites, cette énergie vous apporte aussi très probablement des choses dans votre vie, des formes sans que vous ayez à les vouloir désespérément pour ressentir l’abondance. Elles arrivent comme la cerise sur le gâteau et vous pourriez très bien les redonner assez vite : « Oh, j’en ai assez profité, c’est pour toi maintenant ! ». Donc, ça circule magnifiquement bien. Au fur et à mesure que vous donnez des choses, d’autres arrivent. Et si tout vous est enlevé, c’est parfait également. Vous êtes tout à fait heureux avec ça.

 

Donc, manifestez l’abondance de l’intérieur vers l’extérieur et non pas de l’extérieur avec l’espoir d’atteindre un état intérieur par des choses extérieures. C’est le dilemme de beaucoup de gens qui pratiquent la manifestation. La manifestation est bien sûr quelque chose que vous pouvez utiliser et ça marche si c’est bien fait. Mais le dilemme ou l’erreur est la croyance que ce que vous manifestez vous rendra heureux. C’est rechercher la plénitude de la vie dans ce que vous manifestez, dans les choses. Et cela ne marche pas en réalité. Donc, quand les gens manifestent quelque chose de cette façon dans leur vie, quelque chose de matériel, ils sont remplis de joie au début : «Je l’ai maintenant, j’ai la maison ou ce que je voulais manifester ». L’emballement s’apaise et après un moment, la manifestation amène ses propres problèmes, un autre niveau de problèmes, et le sentiment de plénitude ne reste pas. Il ne reste pas avec la manifestation. Rien ne peut vous le donner, rien ne peut vous donner le véritable feeling de l’abondance et c’est ce qui est étonnant. Et cela sous-entend que rien de ce que vous accomplirez dans le futur ne vous le donnera. Pour commencer, vous n’avez pas à vouloir que les choses soient différentes dans votre vie. Vous commencez ici et maintenant où vous êtes. Et ici et maintenant, vous allez à l’intérieur et voyez si vous pouvez trouver cet endroit intérieur où la vie naît continuellement, mais qui en soi est non-né, intemporelle. C’est la conscience elle-même ; donc, commencez là et permettez à l’abondance de venir de là au lieu de commencer avec la couche extérieure en espérant que cela vous satisfera.

 

Si vous êtes en contact avec… – peu importe comment vous l’appelez ; cela ne peut être nommé – le Tao – cela ne peut être nommé. Et manifester quelque chose ? Oui, vous le pouvez si vous le voulez – cela fait partie du jeu de la vie – si vous vouliez manifester quelque chose et si vous ressentez le lien avec la source. Vous vous dites : « Oh, j’aimerais bien manifester, peut-être un peu plus de place dans ma vie sur le plan extérieur et de la verdure ». C’est une préférence. Vous n’en avez pas besoin pour votre santé, votre bonheur et votre épanouissement. C’est une préférence. Vous pouvez le faire, vous pouvez pratiquer la visualisation. C’est un jeu de la forme. Et si vous ressentez déjà l’abondance, la visualisation de l’abondance est très facile, si vous êtes intéressé. Généralement, elle se fait même toute seule. Si vous êtes reliés à l’abondance, elle se fait toute seule. Si vous voulez un surplus, juste pour le jeu, comme préférence, vous pouvez ! C’est amusant, rien de plus. Ça n’est pas aussi important que ça !

 

Il y a beaucoup de livres qui vous disent comment pratiquer la manifestation, mais certains oublient de vous dire que cela ne vous rendra pas heureux. Donc, vous pourriez avoir l’impression que si vous manifestiez suffisamment de paires de chaussures – je ne sais pas combien il vous en faudra pour être heureux, peut-être deux cents, peut-être un peu plus, trois cents ! Ou demandez au grand maître de la manifestation des paires de chaussures, qui est Mme Marcus, dit-on, et qui en a plusieurs milliers de paires. Donc, il y a cette petite chose que certains livres ne mentionnent pas, mais ils peuvent autrement être très utiles. Il reste que cette petite chose est tout à fait fondamentale. Cela ne vous rendra pas heureux.

 

Parce que le bonheur est en fait un autre mot pour… – je n’utilise pas souvent le mot « bonheur », parce qu’il semble un peu superficiel . . . : « Quelque chose de bon vient tout juste de m’arriver, c’est génial ! ». Et le jour suivant : « Oh !… ». Le bonheur : heureux, malheureux. Certains enseignants utilisent le mot « bonheur » et même de grands enseignants. Je sais exactement ce qu’ils veulent dire ! Ramana Maharshi, le grand sage indien disait : « Le bonheur est votre véritable nature ». Je sais exactement ce qu’il veut dire et il a absolument raison, sauf que le terme « bonheur » peut ne pas être le meilleur en tant qu’indicateur.

 

Or, si vous savez ce qu’il veut dire, vous pouvez voir au-delà de la limitation de l’indicateur et dire : « Oui, il a absolument raison ». Parce que le bonheur est le lien avec le non-manifesté. C’est la joie qui n’est causée par rien d’extérieur, de la joie non causée. C’est la joie de la vie elle-même, la joie d’être conscient, la joie de la conscience elle-même, la vie s’appréciant elle-même, la vie se reconnaissant elle-même. Et dans cette auto-reconnaissance, il y a la joie : « Je suis la vie ». C’est la joie. Cet état joyeux de vie à l’arrière-plan de votre vie est très subtil au début et à mesure que vous lui accordez plus d’attention, vous ressentez là un grand pouvoir. Votre mental doit devenir silencieux pour ce faire.

 

Tant que vous êtes intéressés à chaque pensée qui surgit, vous ne pouvez pas le sentir. Vous devez lâcher les pensées. Au moins, ne soyez pas happés par chaque pensée qui arrive en la suivant de toute votre attention, un peu comme vous pourriez courir après une carotte ou autre chose attachée à une ficelle qui serait tirée par quelqu’un. Imaginez un chien courant après un os attaché à une ficèle. C’est la pensée qui vient dans votre tête. Et vous suivez ainsi toutes les pensées qui se présentent . . . . Et avant qu’une demi-heure ne soit passée, vous avez suivi un train de pensées qui vous a amené dans des endroits étranges de peur, d’angoisse, du sentiment de ne pas être assez bon, de colère envers autrui . . . . . et finalement, vous réduisez votre énergie vitale du fait d’une seule pensée suivie qui vous embarque dans un cortège de pensées. Et votre mental ne vous laisse pas tranquille. Une autre pensée arrive : « Oh non, ça va par-là maintenant ! »

 

Donc, vous ne suivez pas chaque pensée de toute votre attention. Si une pensée survient, vous dites : « Ok ! ». Laissez-la aller ! Si vous ne lui accordez pas votre attention, vous n’êtes pas intéressés à la suivre, vous la laissez aller. Une pensée et une autre : Où va ta vie ? Où est-ce que tu vas avec ta vie ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu n’as rien fait de ta vie. . . . . Et vous reconnaissez cela comme n’étant que des pensées. Ne les suivez pas. Et votre attention est alors libre… pour la présence. Elle retourne au sans-forme d’où elle était venue. C’est la conscience. La conscience née en une pensée devient le limité et l’attention retirée de la forme, de la forme-pensée demeure en tant qu’attention pure. Vous êtes alors conscient de la conscience elle-même.

 

Arrive ensuite une autre tentative du mental. Il veut naître en une nouvelle pensée. La conscience commence à assumer la forme de la pensée, mais vous ne la suivez pas et dites : « Ok, laissons aller ! ». Et vous restez… – Quand vous laissez tomber une pensée ou la laisser se dissiper, la conscience qui était emprisonnée dans la forme-pensée est à nouveau libre, inconditionnée. Vous ne pouvez pas la détruire, elle est toujours fraîche et nouvelle. Et c’est la chose étonnante : notre travail consiste à extraire l’esprit de la matière, pourrait-on dire. Même la pensée est de la matière. C’est une forme. C’est une forme très subtile de matière, une forme d’énergie. Notre travail consiste donc à extraire la conscience, dont « l’esprit » est un autre nom, de son enchevêtrement dans la matière.

 

Il y avait des enseignements très anciens qui disaient des choses similaires, mais ici, nous n’utilisons pas de méthodologie, nous « pointons » les choses directement. Votre travail consiste à libérer l’esprit du rêve de la forme, pour ainsi dire. C’est une façon de dire les choses. Si vous ne libérer pas l’esprit, la conscience, du rêve de la forme – c’est encore la condition humaine pour la plupart des humains, c’est l’état normal – vous allez dans la vie tel des somnambules, complètement immergé dans toutes les pensées qui passent par la tête continuellement. C’est une vérité fondamentale relevée dans le film Matrix où on voit des gens marcher dans la rue. Un gars dit, Morpheus ou peu importe son nom: « Ils sont tous endormis, ils rêvent tous ». De quoi rêvent-ils ? Ils rêvent… le rêve de leurs pensées. C’est tout. Comment en sortir ? . . . Le rêve à propos de mes problèmes : « Parlons de mes problèmes et de tes problèmes, de ceci, de cela. Voilà ce que je dois faire ; Comme c’est horrible, je ne peux pas arrêter de penser à ma vie ; qu’est-ce que je vais faire ? ». C’est sans fin, complètement piégé dans le rêve de la matière, de la forme, de la personne, le rêve du petit moi.

 

Se réveiller veut dire en fait que la conscience ou l’esprit se sépare lui-même de la forme et la forme s’effondre et elle reste dans son état d’origine de pure conscience, le sans-forme, ce que le Bouddha appelait le non-né, le non-créé, le non-manifesté. Et c’est la réalisation, la réalisation spirituelle, La réalisation de soi est une autre dénomination. Et le soi n’est pas quelque chose que vous découvrez. Le soi est sans forme et c’est pourquoi les bouddhistes disent qu’il n’y a pas de soi. Et les enseignants hindous parlent du grand Soi. Ils parlent de la même chose, mais avec des appellations différentes.

 

C’est donc une chose étonnante. Nous pensons, bien sûr, que nous le faisons quand nous sortons de la pensée. Et je dis à tout le monde que c’est quelque chose que vous pouvez FAIRE : vous pouvez sortir de la pensée. Mais que se passe-t-il quand, en apparence, un être humain fait cela ? C’est en réalité un événement cosmique, une partie d’un événement cosmique, et c’est l’éveil de la conscience ou de l’esprit du rêve de la forme. Quand vous pensez : oui, je sors de la forme, ça fait partie d’une énorme chose qui se passe dans l’univers, mais pour un être humain limité, on dirait que je le fais. On dirait que je le fais et c’est très bien. Croire que je peux sortir de la pensée fait partie de ce processus. Ça n’est pas un problème !

 

Donc, les enseignants spirituels qui vous disent qu’il n’y a absolument rien que vous puissiez faire n’ont pas tout à fait raison. Ce qu’ils veulent dire, c’est que vous n’êtes pas séparé de la totalité et que rien de ce que vous faites n’est pas fait par la totalité. C’est une illusion de penser « je peux faire quelque chose ». Vous faites évidemment partie de la totalité et ce que vous faites est fait par la totalité de la vie. Vous ne pouvez pas vous séparer de la totalité. croire que vous êtes une entité séparée, qu’il y a là le reste de l’univers est et que d’une manière ou d’une autre, j’ai été projeté dans cet univers d’extraterrestres. C’est une illusion égoïque.

Donc, la totalité travaille à travers vous quand vous sortez du mental et dites : « Je décide de ne pas penser ». En fait, à la surface, on dirait qu’un humain décide de ne pas penser, mais comment pouvez-vous le faire ? C’est parce que la totalité fait partie de ce mouvement. Or, c’est bon de sentir que vous pouvez le faire en sachant bien sûr que cela fait partie d’un mouvement d’éveil beaucoup plus vaste. Maintenant, on n’en finit pas avec les questions que le mental peut poser : pourquoi est-ce que l’univers s’endort au départ ? Que se passera-t-il quand il se sera éveillé ? Et à quoi ça sert tout ça ? On n’a pas besoin d’aller là. Restez-en à la pratique de ce qui est possible pour vous. Au niveau personnel, ça ressemble à une énorme amélioration dans sa vie. C’est à quoi ça ressemble, du point de vue personnel, parce qu’il n’existe rien tel que « ma vie ». C’est un autre sujet. Mais c’est juste d’une perspective limitée.

 

Donc, libérez l’esprit. C’est la formulation. Libérez l’esprit que vous êtes de sorte qu’il ne continue pas à rêver son cauchemar, le cauchemar de votre existence exclusivement personnelle et de vos problèmes personnels. Et rien au-delà, un manque total de transcendance dans sa vie, juste un petit moi limité qui se plaint, qui n’en reçoit pas assez, qui a ses problèmes et qui meurt.

 

Vous voyez comment tout est relié et vous ramène toujours à la source même – Nous avons parlé au sujet de l’abondance – comment tout finit par revenir à la chose essentielle Une, La chose Une qui importe, laquelle n’est pas une chose, l’éveil. C’est donc le travail et toutes les autres choses qui semblaient tout à fait importantes deviennent, soit insignifiantes, soit tout au plus relativement importantes. Et tout a à voir avec la forme que vous êtes pour un peu de temps. Tout est relativement important, mais non pas absolument important. Ce qui est absolument important, c’est l’éveil.

 

Vous voyez ensuite le reste de votre existence : là où vous vivez, les relations que vous avez et la nature de vos relations, vos finances, vos possessions, votre statut social, ce que les autres pensent à votre sujet, ce que vous avez fait dans le passé, les soi-disants échecs et réussites, toute l’histoire de votre vie, vos ancêtres, votre ancienne famille si vous avez ça – en Europe, certains s’identifient à un membre important d’une ancienne famille et proclament : « Ma famille remonte à 600 ans. Je peux remonter mes ancêtres jusqu’à Guillaume le Conquérant. Cela donne une grosse identité en tant que forme et c’est difficile de lâcher ça, n’est-ce pas ? « Mes ancêtres remontent à Guillaume le Conquérant ». Vous avez toutes les photos de vos ancêtres sur le mur, quel poids ! De quoi est faite l’identification à tout cela ? C’est satisfaisant pour l’ego. Parce qu’ils vous demandent alors : « Que faisaient vos ancêtres ? » « Eh bien je n’en ai pas la moindre idée au-delà de mon grand-père, aucune idée ».

 

Donc, toutes ces choses deviennent relativement importantes dans votre vie, tout ce qui constitue votre existence et ça comprend aussi le corps, le corps physique. Oui, bien sûr, c’est relativement important que vous soyez ou non en bonne santé, ça fait une différence, que vous soyez pauvre ou riche. C’est relativement important, oui, ça fait une différence dans votre vie. Là où vous vivez fait une différence, Vos relations font une différence, mais une seule chose est d’une importance absolue et c’est ceci, l’éveil, et rester éveillé, plus identifié aux formes qui surviennent. Soyez essentiellement le sans-forme. Vous l’êtes de toute façon, mais sachez que vous l’êtes. Sachez-le ! Soyez le sans-forme. Vous réalisez alors que toute votre existence est relativement importante, non pas absolument importante, et si quelque chose ne va pas, Ok ! Et puis ça va bien à nouveau et il y a autre chose qui ne va pas. Ensuite, vous perdez quelque chose, vous gagnez quelque chose, vous perdez deux choses et à la fin, vous perdez tout. Et ça n’a pas d’importance !

 

C’est toujours miraculeux quand des gens qui ont énormément de choses auxquelles ils peuvent s’identifier dans le monde de la forme pour s’en faire une identité… – je viens de parler de l’homme imaginaire (pas trop imaginaire) aux nombreux ancêtres – c’est toujours miraculeux quand des gens qui ont énormément de choses auxquelles s’identifier – en fait, tout le monde a beaucoup de choses auxquelles s’identifier, ne serait-ce que sa détresse, mais aussi des choses extérieures – s’ils sont ouverts à la spiritualité, c’est presque miraculeux. Quand une personne comme le prince Charles – oui, il y a en lui une ouverture à la spiritualité en dépit de tous ses ancêtres.

 

Donc, vous devez être pauvres en esprit, disait Jésus, si vous voulez entrer… – « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ». « Pauvres en esprit » veut dire que l’esprit en vous, la conscience n’est plus chargée de l’identification à la forme. Parce que plus cette conscience s’identifie à la forme et plus elle est riche, alourdie par les formes. Vous n’avez pas besoin d’être pauvres. Il est tout à fait possible qu’une personne pauvre s’identifie avec ses quelques possessions plus qu’une personne riche qui peut être libre intérieurement. Donc, ça ne veut rien dire. Donc, « pauvre en esprit », c’est être dégagé des identifications de sorte que l’esprit ne soit pas prisonnier des formes. Donc, « Heureux les pauvres en esprit », ceux qui n’ont pas de possessions dans le domaine spirituel, qui sont l’identification aux formes. Il y a pour eux le royaume des cieux.

 

Un autre exemple qu’il donne : devenez comme des petits enfants si vous voulez que le royaume des cieux soit à vous. Ils ne sont pas encore excessivement identifiés aux formes. Il y a toujours une ouverture en eux. l’esprit… mais ils ne le savent pas, inconscients, innocents, l’innocence originelle.

 

Si vous lisez de vieilles histoires, les mythes des anciennes religions, vous y trouverez quelque vérité dans certaines d’entre elles. Vous avez des histoires qui parlent de la chute de l’esprit dans la matière comme aspect élargi de la chute. Et il y a de la vérité en cela et nous avons déjà vu ce qu’est la vérité. Ce n’est pas une philosophie abstraite à laquelle il vous faut croire ou dont vous devez parler. C’est une vérité pratique dans votre vie ici et maintenant, non pas une chose étrange dont vous pouvez vous mettre à parler sur Internet : qu’en pensez-vous ? Est-ce que l’esprit a chuté dans la matière ? Voyez-le en vous. A chaque instant, vous pouvez voir que l’esprit est perdu dans des rêves ou qu’il est libre.



12/05/2014
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